Isabelle, adjointe en pastorale scolaire dans un ensemble scolaire de l’Essonne, a organisé avec Bipel tout un voyage à Rome pour 57 élèves de 4e. Un séjour riche culturellement et spirituellement.
En 2020, Isabelle accompagne les 4es de son ensemble scolaire à Rome, séjour qu’elle organise avec une agence de voyages. L’idée est de faire de ce voyage un élément marquant du collège et de le renouveler chaque année. Il lui aura finalement fallu attendre 2025 pour pouvoir à nouveau l’organiser. Et cette année, elle a fait confiance à Bipel pour créer avec elle son voyage de A à Z.
Quel est votre rôle au sein de votre établissement ?
Je suis adjointe en pastorale scolaire (APS) dans un établissement scolaire privé de l’Essonne, qui accueille environ 1 200 élèves, de la maternelle à la terminale. Je suis en poste depuis bientôt dix ans. En 2020, le chef d’établissement nous avait proposé de lancer un voyage à Rome, parce qu’il trouvait que c’était quelque chose de très riche pour les élèves. L’objectif était de le faire une première fois et de l’institutionnaliser pour les 4es si cela plaisait. Mais cette dynamique a été interrompue par le Covid et des changements de direction. Nous avons pu enfin pu le reprendre l’année dernière avec Bipel.
Pourquoi votre choix s’est-il porté sur Bipel pour vous accompagner ?
Ce sont une collègue adjointe en pastorale scolaire dans le même département que moi et un membre de la direction diocésaine qui m’en ont parlé. Ma collègue travaillait déjà avec Bipel et elle m’en a transmis de très bons échos. J’avais fait appel à l’agence qui avait organisé le voyage en 2020, mais ce qu’elle nous proposait était beaucoup trop cher. Je me suis souvenue que l’on m’avait conseillé Bipel, alors j’ai contacté l’un de leurs conseillers. J’avais de bons retours mais je ne les connaissais pas personnellement. Et, au premier abord, comme le tarif était très intéressant, je me suis engagée.
Comment la préparation du séjour s’est-elle déroulée ?
La préparation a été parfaite. Éric Lemoine est venu se présenter et nous expliquer sa façon de travailler. Puis, Emily Guittet, notre contact chez Bipel, a monté le dossier. Et j’ai trouvé cela extrêmement facile. Toutes nos demandes de renseignements, tout ce que nous avons pu demander ou voulu modifier a été traité très rapidement. Et, surtout, nous avons demandé un accompagnateur, et c’est Emily qui nous a accompagnés. Une chance, car elle connaissait Rome et notre dossier sur le bout des doigts. Elle a été très réactive, en particulier sur place.
« Notre accompagnatrice nous a apporté un immense confort sur place. »
Vous aviez une idée assez précise du séjour que vous souhaitiez pour vos élèves, comment avez-vous arrêté votre programme ?
Nous avions formulé des demandes spécifiques, comme effectuer la visite intérieure du Colisée – ne pas se cantonner seulement à l’extérieur, et ne pas aller au musée du Vatican. Bipel nous a proposé un programme global adapté à notre public, des élèves de 4e latinistes, dont certains catéchisés. Il nous fallait donc un voyage un peu global, qui couvre le français, le latin et l’histoire-géographie, mais aussi religieux. Et nous avons modifié quelques détails avec Emily selon nos besoins.
Avez-vous dû procéder à des ajustements sur place ?
Nous y avons été obligés, mais nous ne les avons pas subis, car Emily a été très réactive. Par exemple, nous avons appris la veille du jour où nous devions le visiter que le Vatican était finalement fermé le lendemain : elle a immédiatement modifié le programme et finalement, c’était même mieux que prévu.
La présence d’une accompagnatrice a-t-elle utile lors du voyage ?
Sa présence a été un vrai confort ! Elle a été extrêmement facilitatrice, le voyage n’aurait certainement pas été le même sans son accompagnement. Vous avez avec vous quelqu’un qui parle la langue, qui connaît la ville et tous les trucs et astuces qui apportent des petits plus aux visites… Cela change tout !
Quels sont les temps forts qui ont marqué vos élèves ?
Sans aucun doute l’audience papale. Elle a marqué tout le monde, même les élèves non catéchisés. Le groupe qui devait rencontrer le pape n’a pas pu le faire, alors ils ont décidé de saisir leur chance. Ils ont insisté et ont réussi à se faire remarquer. Certains ont eu la joie de serrer la main au pape. C’est un souvenir qui les marquera toute leur vie ! Ils ont beaucoup aimé les lieux touristiques, incontournables de Rome : le Colisée, la fontaine de Trevi… Même si nous essayons de les faire sortir des sentiers battus, il reste toujours des lieux qu’on ne peut pas rater. Ils gardent aussi un souvenir très fort de la Via Appia avec les catacombes : ils ont trouvé le guide extraordinaire ! Et, bien sûr, le petit quartier libre qui leur permettait d’aller faire leurs achats.
« Ces voyages sont une immense richesse. »
Pensez-vous que ces voyages contribuent à l’ouverture culturelle des élèves ?
Sans aucun doute ! D’autant que les professeurs, et en particulier la professeure de latin, avaient très bien préparé le voyage. C’est d’une immense richesse, culturelle, sociale, éducative, spirituelle. Quand nous partons en voyage avec nos élèves, le téléphone portable est strictement interdit. C’est une règle capitale pour notre équipe éducative et cela permet des voyages très riches humainement. Ils se fabriquent des souvenirs à vie. Nos élèves partis en 2020 nous parlent encore de Rome avec des étincelles dans les yeux quand nous les recroisons. Et puis, pour ceux qui ont la foi, cette année a été incroyable dans leur parcours de foi ! J’en reviens à la rencontre avec le pape, mais même s’ils n’étaient pas seuls avec lui, ils ont tous été impressionnés.
Vous parlez d’un moment fort pour les élèves qui ont la foi. Cela s’est-il cantonné à la rencontre avec le pape ?
Non, c’est tout le séjour qui a été très fort pour eux. Nous avions la chance d’être accompagné par un prêtre de notre paroisse et les élèves ont demandé à avoir la messe chaque jour. Nous ne l’avions pas anticipé, mais l’hébergement a mis à disposition tout de qu’il fallait pour que ce soit réalisable quand ils ne pouvaient pas se rendre dans une élise pour y assister. Ils étaient une quinzaine à l’avoir réclamé, cela montre à quel point ils étaient dans l’ambiance. Je trouve que cela veut vraiment dire quelque chose du voyage.
De manière générale, diriez-vous que votre voyage a été réussi ?
Totalement ! Pas un seul couac, pas un seul problème d’organisation. Et des élèves et des professeurs ravis à leur retour. Tous ont envie de repartir ! J’ai toute une liste d’attente de professeurs qui veulent accompagner le prochain voyage à Rome. Et notre objectif est vraiment de faire de ce voyage un rendez-vous régulier. Pour l’an prochain, c’est déjà bouclé, d’ailleurs. Nous partons en février et nous repartons avec Bipel. Parce que c’est facile, c’est souple et on peut se parler franchement : nos interlocuteurs sont agréables et ils savent tout arranger aussi bien pour coller avec notre programme qu’avec notre budget. Rien ne nous est jamais imposé.
