Pèlerinage en Espagne sur les pas de Saint Ignace de Loyola

Vers 05h00, départ en autocar vers Loyola.

Petit-déjeuner et déjeuner libre

Arrivée dans l’après-midi à Loyola.

Visite du sanctuaire et de la basilique de Saint Ignace de Loyola.

Vers Jérusalem, de Loyola à Manrèse… Dans les pas du Pèlerin, nous découvrons le sanctuaire de Loyola, commune d’Azpeitia, qui fait partie d’un ensemble architectural plus vaste comprenant bâtiments, bibliothèque, jardins. Son dôme, du XVIIe siècle, s’élève à 65 m de hauteur, fut conçu par l’italien Carlo Maria Fontana (1638-1714), disciple du Bernin. L’ensemble fut réalisé par des architectes basques, entre 1689 et 1738, autour de la Casa Torre de la famille de Loyola, forteresse médiévale du XIVe siècle, noyau de la mémoire de ce site. Ici, nous nous rappelons tout à la fois les années d’enfance d’Ignace, né en 1491, et le temps de sa conversion, en 1521, au cours de la période de convalescence qui suivit sa grave blessure à la jambe par un boulet de canon à la suite du siège de Pampelune, l’ouvrant à un destin unique au service de Dieu et de ses frères. Dans cette maison, la chambre de convalescence d’Iñigo a laissé place à la « chapelle de la conversion », lieu de méditation et de prière qui nous invite à nous redire, devant Dieu, quel désir nous habite au début de ce pèlerinage et à nous rendre attentifs et disponibles aux appels de Dieu et aux conversions auxquelles Il nous appelle tout au long de ces jours.

NB : au sanctuaire de Loyola, la visite de la basilique est toujours libre.

Un bureau est situé à gauche pour les visites.

Installation, dîner et nuit à Loyola.

Messe à l’hébergement (sous réserve)

Petit-déjeuner à l’hébergement.

Le matin, départ vers Arantzazu. Environ 1h10 de route.

Visite libre du sanctuaire d’Arantzazu, dans le Parc naturel d’Aizkorri-Aratz.

En 1468, à moins de 2 jours de marches de Loyola, 23 ans avant la naissance d’Ignace, un jeune berger rassemblait en ce lieu son troupeau quand il entendit une cloche sonner. S’approchant d’un buisson d’épines (ou d’aubépines), il y trouva une petite statuette de pierre au profil gothique. Selon la tradition, il se serait demandé : « Arantzan zu ? » (Dans les épines, toi ?). En 1522, sur son chemin de pèlerin vers Jérusalem, Ignace voulut s’arrêter ici, dans ce lieu où Notre-Dame est honorée, pour faire oraison, rappel pour lui de l’expérience spirituelle vécue à Loyola, à la suite de laquelle il renonça à sa vie passée pour « une plus grande gloire de Dieu » en imitant les saints.

Perché dans la montagne, dans cette magnifique zone naturelle, le sanctuaire où il veilla n’existe plus, détruit par plusieurs incendies. Le sanctuaire actuel, qui témoigne de l’art basque contemporain, date de 1950, fruit de la décision des Franciscains, gardiens des lieux, de permettre d’honorer la Vierge dans le langage artistique de notre temps. Sa construction témoigne du souci de faire dialoguer foi et culture, art et spiritualité. L’occasion de découvrir et de s’ouvrir au travail artistique de Jorge Oteiza (sculpture des 14 apôtres), Eduardo Chillida (Portes en fer), Nestor Basterretxea et Lucio Muñoz (retable de 600m2 en bois polychrome).

Route vers Navarrete. Environ 2h10 de route

Déjeuner en cours de route

Visite libre de la ville.

L’Église de la Virgen de la Paz à Navarrete, lieu de dévotion important, accueille les pèlerins avec sa statue de la Vierge Marie, symbole de foi et de protection. À quelques pas, la fontaine du pèlerin, sur le Chemin de Saint-Jacques, permet à ceux qui suivent ce parcours spirituel de se reposer et se ressourcer en eau, tout en offrant un moment de méditation. En flânant dans les ruelles pittoresques du village, les pèlerins peuvent sentir la sérénité de ce lieu sacré, où chaque coin, chaque maison traditionnelle semble raconter l’histoire des voyageurs de passage. Ces lieux se répondent dans l’ambiance paisible de Navarrete, un véritable havre de paix sur le chemin de Compostelle.

Messe dans l’église paroissiale.

Puis, départ vers Saragosse. Environ 2h20 de route

Saragosse, cinquième ville de l’Espagne (600.000 habitants), mérite une halte. Située sur la rivière Èbre, à égale distance de Madrid et de Barcelone (300 kms), ses premiers vestiges remontent au VIIe siècle av. J.-C. Son nom est lié à l’époque romaine, où elle devint une colonie nommée Caesaraugusta en l’honneur de l’empereur César Auguste. Patrie de naissance du peintre Francisco de Goya (1746-1828), cette cité qui a accueilli en 2008 l’Exposition spécialisée « Expo 2008 » sur le thème de « L’eau et le développement durable ». Détruite par les guerres napoléoniennes en 1809, a bénéficié à cette occasion d’un réaménagement urbain significatif.

Ibériques, romains, juifs, musulmans, chrétiens. Cette ville aux « quatre cultures » comme on l’appelle fut en particulier arabo-musulmane de 714 à 1118.

Installation, dîner et nuit à Saragosse.