LE PAYS DES AIGLES

Durant une semaine, en septembre 2021, l’Albanie le pays le plus fermé d’Europe durant la période communiste, nous a ouvert sa porte et son âme, dévoilant la beauté de sa nature, l’accueil et la tolérance de ses habitants.

 

A la croisée de l’orient et de l’occident, chaque civilisation à laissé ses traces malgré la conversion massive à l’islam  pendant les 5 siècles ottomans.

Sur le site archéologique de Butrint, les vestiges grecs, romains et byzantins révèlent l’histoire de la méditerranée. Plus à l’ouest la citadelle de Berat élevée sur un éperon rocheux, veille sur son trésor d’icones du 18ième siècle et la ville basse aux mille fenêtres.

Loin de la mer ionienne, Gjirokastra, la belle ottomane chère à l’écrivain Ismaël Kadaré, dissimule  la maison forteresse de Zekaté, serrée autour de ruelles étroites joyau de riches marchands.

Ce pays de  montagnes  offre de grandioses  paysages. Le plus long fleuve sauvage d’Europe, la  Vjosa qui coule de méandres  en lacets jusqu’à l’Adriatique, est un trésor que les albanais veulent conserver, malgré la menace  de nombreux barrages.

A la frontière avec la Macédoine, dans un petit village de pêcheurs au bord du lac Ohrid, une veuve dont le fils est exilé en France, nous souhaite la bienvenue par un verre de Raqui, eau de vie distillée à partir du jus de raisin.

La patrie de mère Térésa est un bel exemple de pluralisme des confessions, nous avons le premier jour partagé l’eucharistie avec la communauté catholique de Tirana, présidée par l’archevêque et la veille de notre départ le Baba Mondi, le pape de la religion  Bektashisme, confrérie de l’Islam tolérant et adorateur de la paix, nous accueille dans son  centre mondial.

Il est temps, comme le souhaite notre guide Edi, victime de la folie du dictateur communiste

Enver Hodja, d’ouvrir la porte de l’Europe à ce peuple épris de liberté et de tolérance.