L’Arménie, nichée dans le Caucase entre Europe et Asie, est célèbre pour être le berceau du christianisme. En 301 après Jésus-Christ, elle devient la première nation à adopter le christianisme comme religion d’État, sous le règne de Tiridate III. Aujourd’hui, le pays est parsemé de monastères et de sites sacrés, témoins de son héritage chrétien.

Découvrez une diversité de paysages incontournables

Entre Europe et Asie : géographie et nature de l’Arménie

Proche et lointaine, l’Arménie, c’est déjà l’Asie, occidentale, qu’on appelle Eurasie encore, un pays du petit Caucase aux frontières du Proche-Orient.

De l’Arménie vue du ciel, à hauteur de satellites, deux sites se détachent, grandioses :

  • à l’ouest, le mont Aragats, massif volcanique, le plus élevé du pays, à quelque 4000 mètres d’altitude ;
  •  à l’est le lac Sevan, ou de Gegham en arménien classique, une gigantesque mer intérieure, elle aussi située à une hauteur peu commune, à près de 2000 mètres d’altitude.
Le monastère d’Hayravank au bord du lac Sevan, en Arménie

Un patrimoine naturel à couper le souffle

Entre les deux, du nord au sud, du Shirak à la frontière iranienne, le pays offre une succession de plateaux, de plaines, de prairies verdoyantes, de massifs montagneux, d’étendues presque désertiques… Bref, une richesse et une diversité de paysages à couper le souffle pour un pays plutôt petit, en tout cas à taille humaine (29 743 km2). Un avantage de taille qui en facilite la découverte !

L’héritage chrétien de l’Arménie

En dehors d’un environnement naturel déjà si généreux, l’Arménie est un pays qui concentre un patrimoine remarquable, en grande partie en raison de son héritage chrétien très ancien.

L’Arménie, un pays du Proche-Orient aux sources du christianisme

Elle peut même légitimement prétendre au titre de premier pays à l’avoir proclamé religion officielle, au tout début du IVe siècle. De nos jours, l’Église apostolique arménienne rassemble 95 % de la population.

Le mont Ararat et l’arche de Noé : symboles de la foi arménienne

Évidemment, l’histoire chrétienne de l’Arménie, et celle de tout Arménien, a beaucoup à voir avec le mont Ararat, tout proche, qui, bien que situé en Turquie, figure au centre de ses armoiries. Qui dit mont Ararat, dit forcément arche de Noé ! « Et, le dix-septième jour du septième mois, l’arche se posa sur les monts d’Ararat », est-il écrit dans la Bible, dans le livre de la Genèse (8,4).

La montagne qui culmine à 5 137 mètres d’altitude, domine l’horizon, au sud de la capitale arménienne, Erevan. À une quarantaine de kilomètres à peine, le monastère de Khor Virap, lieu historique de l’Arménie chrétienne, est situé au pied du volcan.

Patrimoine et mémoire

L’Arménie foisonne d’édifices religieux chrétiens emblématiques. Inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, proches de la capitale Erevan également, les monastères de Gherart, de Haghbat et de Sanahin, la cathédrale et les églises d’Etchmiadzin témoignent, à leur manière, de l’enracinement multiséculaire des Arméniens dans la foi chrétienne.

Langue et littérature arméniennes

Impossiblede ne pas évoquer aussi son patrimoine littéraire, formidable passeur de la culture et de la langue arménienne, dont l’alphabet remonte au Ve siècle.

Le Matenadaran, à Erevan, abrite une prodigieuse collection de manuscrits enluminés, illustrés de miniatures, dont les plus anciens remontent à la même période.

Tsitsernakaberd : mémoire du génocide arménien

Toujours à Erevan, faisant quant à lui mémoire d’une autre histoire, contemporaine, dramatique et terrifiante, le complexe commémoratif de Tsitsernakaberd, raconte celle du génocide arménien perpétré par l’empire ottoman entre 1915 et 1916.

Un pays où l’on connaît le sens de l’hospitalité

Le pays, qui a retrouvé officiellement son indépendance en 1991, est avant tout celui d’un peuple, autrefois d’un royaume, dont le territoire a été maintes fois recomposé, décomposé. Au carrefour des empires perse, séleucides, romain, byzantin, arabe, turc, russe, l’Arménie a vu son territoire constamment convoité et envahi par ses voisins proches ou lointains au fil des siècles.

L’histoire est toujours en marche, comme celle, non réglée, entre l’Arménie et son voisin l’Azerbaïdjan, qui a suscité un exode massif de populations arméniennes du Haut-Karabakh en 2023.

Voyager ou partir en pèlerinage en Arménie, c’est avant tout rester fasciné par la force, la vitalité et la détermination de ce peuple ouvert, accueillant, hospitalier et profondément croyant.

La France et l’Arménie

Les Français, qui entretiennent depuis longtemps des liens privilégiés avec le peuple arménien, en savent quelque chose :

  • la France accueille la 3e communauté arménienne dans le monde ;
  • Charles Aznavour a chanté son amour de la France et de l’Arménie, mais sait-on par exemple qu’Alain Prost ou Henri Verneuil ont aussi des origines arméniennes ? ;
  • le 21 février 2024, la République française, rendant hommage à plusieurs de ses héros de la résistance, à des combattants de la liberté, a fait entrer le couple Missak et Milinée Manouchian au Panthéon.

Pèlerinage et spiritualité en Arménie

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  • Monastère de Noravank, Erevan
  • monastère de Khor Virap et mont Ararat, en Arménie
  • monastère de Khor Virap, en Arménie
  • Eglise Etchmiadzin en Arménie

L’Arménie, une foi et une histoire intimement liées

Avant de devenir religion d’État, l’Arménie a été évangélisée dès le Ier siècle par les apôtres Jude Taddhée et Barthélemy. Au IVe siècle, fondée par saint Grégoire l’Illuminateur, l’Église arménienne emprunte au christianisme grec, syriaque et latin.

Au carrefour de l’histoire, tout autour d’Erevan, l’une des plus anciennes capitales existantes, mais aussi dans tout le pays, une multitude d’édifices, de vestiges et de ruines atteste d’une présence chrétienne ininterrompue depuis. Si les plus anciennes datent du VIIe siècle, beaucoup d’églises remontent aux XIe-XIIe siècles.

  • Rendez-vous au pied du mont Ararat où, selon les Écritures, s’échoua l’arche de Noé pendant le Déluge. Noé et sa famille, et un couple de chacune des espèces animales, furent les seuls êtres vivants que Dieu jugea dignes d’être sauvés pour un nouveau départ. L’arche de Noé est le signe de l’Alliance profonde de Dieu avec les hommes. Elle rappelle à tout chrétien l’universalité du salut. Deux étapes au sud d’Erevan à ne pas manquer : bien sûr, le monastère de Khor Virap, mais aussi celui de Noravank, avec ses édifices religieux ceints de remparts.
  • Vivez un fort moment d’œcuménisme en participant à des liturgies et processions de l’Église apostolique arménienne. En Arménie, foi et histoire sont intimement liées. Au début du IVe siècle, le roi Tiridate IV (ou Tiridate III, selon les sources) se convertit au christianisme et en fait la religion d’État. À partir de cette période, la religion chrétienne prend une place fondamentale dans l’histoire de l’Arménie. L’Église arménienne, véritable institution encore aujourd’hui, est un ciment incontournable de cette unité nationale.

Apostolique, elle fait remonter ses origines aux apôtres Jude Thaddée et Barthélemy. Elle comprend plusieurs sièges épiscopaux (deux catholicossats et deux patriarcats). Le premier d’entre eux est celui d’Etchmiadzin, ville située à une vingtaine de kilomètres d’Erevan.

  • Découvrez la vie et la spiritualité de saint Grégoire l’Illuminateur (vers 260 – vers 328), premier catholicos de l’Église arménienne. On lui attribue le baptême du roi Tiridate, que l’on date entre les années 301 et 314, et de nombreuses autres conversions, mais aussi et surtout, en tant que chef suprême de l’Église apostolique arménienne, l’organisation de l’Église chrétienne dans le pays.

Tout près de la ville sainte d’Etchmiadzin, le site archéologique de Zvartnots, Le saviez-vous ? inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, permet de découvrir les vestiges d’une célèbre cathédrale, édifiée au VIIe siècle par le catholicos Nerses III, dit le Bâtisseur. Un édifice qui aurait abrité des reliques de Grégoire l’Illuminateur.

  • Visitez le mémorial du génocide arménien et rendez hommage aux martyrs arméniens. Érigé en 1967 par les architectes Arthur Tarkhanyan et Sashur Kalashyan, le complexe commémoratif de Tsitsernakaberd, situé à Erevan, sur une colline, est un véritable lieu de pèlerinage pour toute la nation arménienne. En avril 1965, lorsque fut lancé le concours pour sa construction, la commande stipulait entre autres : « L’obélisque doit incarner la vie et la créativité de la nation arménienne, son irrépressible désir de survivre, ses luttes et son évolution. Il doit représenter le présent et le brillant futur de la nation tout en immortalisant la mémoire des millions de victimes du génocide de 1915 » (source : genocide-museum.am).

Monts et monastères

  • Laissez-vous saisir par la beauté et la richesse extraordinaire du patrimoine religieux arménien : les monastères perchés au sommet des monts ou troglodytes, les nombreux symboles des églises arméniennes et les célèbres khatchkars, ces stèles votives rappels de la vie éternelle.
  • Entrez dans l’histoire passionnante de ce petit pays situé dans le « petit » Caucase, voisin à l’ouest de la Turquie, au sud de l’Iran, à l’est de l’Azerbaïdjan et au nord de la Géorgie : de la plaine d’Ararat au lac Sevan, en passant par le plateau du Shirak, vous pourrez visiter des sites archéologiques, des forteresses et des musées, témoins d’un héritage pluriséculaire hors du commun.
  • Vous cherchez un endroit spectaculaire et des sensations fortes ? À l’écart des principaux circuits touristiques, visitez dans le sud de l’Arménie, à côté du village du même nom, le renommé monastère de Tatev, grand centre culturel au Moyen âge, dont les parties les plus anciennes remontent au IXe siècle. Situé au sommet d’un éperon rocheux, dans un cadre montagneux naturel époustouflant, il offre une vue imprenable sur les gorges de Vorotan, le « pont du Diable » et d’autres sites remarquables. Sur place, ne manquez aussi pas le pilier de huit mètres de haut, daté du Xe siècle, orné d’une croix en pierre, destiné à prévenir les séismes. Un téléphérique a été spécialement conçu pour s’y rendre : le voyage, d’un peu moins de six kilomètres, dure à peine douze minutes. Projet à but non lucratif, les bénéfices sont reversés pour la restauration du monastère et le développement des populations locales.

Les pélerinages en Arménie

Trésors de l’Arménie

BIPEL

du 15 au 23 avril 2025

A partir de 2 490,00 €

À la découverte de l’Arménie, le joyau du Caucase

BIPEL

du 15 au 23 juin 2025

A partir de 2 335,00 €

  • « Ce pèlerinage à Annecy a rassemblé des familles de toute la France, pour se retrouver dans un but spirituel et découvrir les réalités de chacune et de chacun. L'importance de l'attention que Bipel a apporté à chaque pèlerin a été essentielle pour nous. »

    Nicole MOREL D’ARLEUX, ancienne présidente de l’APPRR
  • « Dans ce pèlerinage en Terre Sainte qui fut une réussite, BIPEL a su y contribuer par la qualité de ses conseils, le sérieux de la préparation, sa capacité à conjuguer. L'alchimie qui fait qu'un pèlerinage est réussi tient à la conjugaison de bien des composantes… BIPEL est un des facteurs de succès. »

    Richard
  • « Nous sommes revenus enchantés de notre séjour à Rome, organisé par BIPEL. L’accueil avait été particulièrement qualitatif, et notre programme a été adapté aux souhaits des différents participants. Nous avons assurément vécu un pèlerinage inoubliable, et nous voulions vous remercier très sincèrement pour votre accompagnement, et pour sa préparation. »

    Michel
  • « J’ai vécu personnellement ce pèlerinage en Italie tant sur le plan spirituel qu’artistique comme un cadeau de la vie. J’ai été impressionnée par la richesse spirituelle et artistique de Ravenne avec ses mosaïques aux couleurs à la fois fraîches et étincelantes du Vème VIème siècle. […] La visite de la ville de Padoue et la basilique dédiée à St Antoine avec son tombeau et ses reliques, agrémentée des commentaires de notre accompagnateur sur la vie de St Antoine a été enrichissante. Mais le trésor de Padoue, pour moi, est la chapelle des Scrovegni décorée par les fresques de Giotto, très importantes dans l’histoire de l’art et qui relatent des scènes d’évangiles. […] La visite de Venise puis de San Giogio di Magiore resteront gravés en moi. »

    Marie-Christine

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