Pèlerinage en Egypte, d’une route à l’autre : Route de la Sainte Famille, Route de la Mer, Passage de la Mer par les Hébreux avec le diocèse de Lille
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Base 25 pers.
2275 €
Base 35 pers.
2170 €
Transfert en autocar de votre région vers l’aéroport de Paris Roissy CDG.
Convocation à l’aéroport de Paris Roissy CDG,
Décollage de Paris Roissy CDG à destination du Caire.
Repas servi à bord.
Arrivée au Caire dans la nuit. Récupération des bagages.
Accueil par votre guide à l’arrivée à l’aéroport.
Transfert en autocar à l’hôtel.
Fin de nuit au Caire.
L’Egypte, royaume des Pharaons aux paysages envoûtants et ponctués de mystérieux hiéroglyphes aux significations divines.
Le matin, découverte du plateau de Guizeh situé à 25 km du Caire, plateau rocheux en surplomb de la vallée du Nil, connu parce qu'il abrite la nécropole de Guizeh, un très grand complexe funéraire essentiellement utilisé sous la IVe dynastie (2670-2450 av. J.-C.) et dont les trois principales tombes sont les plus grandes pyramides d'Egypte. Ce plateau accueille aussi un grand nombre d'autres bâtiments, comme des temples, un village de travailleurs, le Sphinx, etc... Nous découvrirons la Pyramide de Khéops élevée vers 2600 avant J-C, le musée de la barque funéraire, les Pyramides de Khéphren et Mykérinos (2500 av. J.-C.), le temple de la Vallée et le Sphinx, gardien de la nécropole.
Déjeuner.
Route vers Alexandrie (à 225 km) : dans l’Antiquité était le premier port d’Égypte, la capitale du pays, et un des plus grands foyers culturels de la mer Méditerranée, centré sur la fameuse Bibliothèque, qui fonda sa notoriété.
Célébration à l’Eglise Sainte Catherine.
Dîner et nuit à Alexandrie.
Découverte d’Alexandrie, fondée par Alexandre le Grand en -331 avant J.C., et devenue la capitale de l'Égypte gréco-romaine, aujourd’hui la deuxième plus grande ville d’Egypte.
Visite des catacombes découvertes récemment, du musée national, de la bibliothèque, du théâtre romain, et de la Cathédrale Saint Marc (cathédrale orthodoxe).
Evocation du Phare, une des sept merveilles du monde.
Déjeuner.
Messe chez les Sœurs.
Puis, route vers Anaphora, centre spirituel et de formation copte orthodoxe, une véritable oasis au milieu du désert.
Lieu de ressourcement, d’échange et de formation, ouvert à toutes les confessions chrétiennes et à toutes les religions, créé par Anba Thomas, un évêque copte. Découverte du lieu
Rencontre avec Anba THOMAS, son fondateur.
Personnalité particulièrement remarquable de l'Eglise copte orthodoxe, le parcours de Monseigneur Thomas est riche et varié : Guy Maurice Fayez est né le 8 novembre 1957 dans une famille cairote francophone. Il fréquenta une école anglophone, car ses parents pensaient émigrer aux Etats-Unis. Après des études de vétérinaire à l'Université du Caire, dont il obtint le diplôme en 1981, il travailla quelque temps dans un laboratoire pharmaceutique, étudia la psychologie et la théologie aux Etats-Unis, puis entra au monastère Saint-Pacôme, près d'Edfou, en 1983. En 1987, il fut envoyé comme missionnaire au Kenya. En 1988, le Pape Shénouda lui demanda de rentrer immédiatement au Caire, où il l'ordonna évêque de Quseya et Meir, en Haute Egypte. En 1997, suite à un accident, Anba Thomas fut gravement malade, ne pouvant assumer ses tâches épiscopales. De façon inattendue et qu'il qualifie lui-même de miraculeuse, il recouvra la santé. En 1999, Amba Thomas créait Anaphora.
Dîner et nuit au Centre d'Accueil Religieux d'Anaphora.
Le matin, départ vers le Wadi Natroun, dépression longue de quarante kilomètres, située sous le niveau de la mer, d’où l’on extrayait autrefois du natron et du sel d’une dizaine de petits lacs salés aujourd’hui asséchés.
Le monachisme chrétien fut fondé en Egypte par Saint Antoine vers la fin du IIIe siècle et ses disciples Ammon et Macaire introduisirent au IVe siècle la vie ascétique dans le Wadi. Nous évoquerons la figure de Matta El Meskine, higoumène de l’Eglise chrétienne orthodoxe copte, moine ascète et érudit qui fut le père spirituel et responsable du monastère de Saint Macaire le Grand en Egypte durant 37 ans. Il est enterré (2006) dans une grotte creusée dans la roche proche du monastère, selon sa volonté.
Selon des traditions anciennes, Jésus et Marie auraient béni cette région, prophétisant l’arrivée de moines. Cette dépression perdue dans le désert est coupée de petits lacs dont les eaux contiennent du natron (une sorte de bicarbonate de sodium) dont on faisait usage dans l'Antiquité, utile pour les momifications). Dès le début du IVe s., nombreux sont les chrétiens à fuir au désert. Saint Macaire s’y retira vers 330, et des centaines de moines peuplèrent la zone. Au VIe siècle, le désert de Scété a compté jusqu’à 3500 moines et 50 monastères. Aujourd’hui, quatre monastères témoignent de cette longue histoire ininterrompue de la présence copte au cœur du désert.
Les couvents de cette région furent comme ceux de Sainte-Catherine au Sinaï et Saint-Antoine et Saint-Paul près de la mer rouge, les gardiens des traditions chrétiennes et des lettres. Découverte de deux des monastères (en fonction du temps disponible) :
* Deir Amba Bichoï, restauré au XIVe siècle, dont la haute enceinte entoure à la fois bâtiments conventuels, églises superposées et jardins.
* Deir Abou Makar (Saint Macaire), à l’entrée sud de la vallée, surprend par ses dimensions et son aspect moderne. De l’ancien couvent ne subsistent que les églises et au milieu de la cour, une construction carrée commune aux monastères : le ksar. Ce monastère est encore en activité et reçoit très peu d’étrangers.
* Deir es Souriâni (couvent des Syriens) à l’aspect austère malgré ses palmiers. C’est le plus important. Sa tour-clocher est bâtie comme un donjon, et la chapelle centrale dédiée à Marie est un bel exemple d’art copte, très coloré, avec des décorations en stuc.
* Deir Amba Baramos (le couvent des Romains), l’enceinte de son couvent contient quatre églises, dont la plus importante est celle dédiée à la Vierge.
Messe dans un des monastères.
Déjeuner en cours de journée.
Route retour vers Le Caire.
Dîner et nuit au Caire.
Départ pour Suez, puis descente le long de la côte occidentale de la presqu'île.
Arrêt aux « bains sulfureux du Pharaon » au bord de la Mer Rouge.
Arrêt à l’oasis d’Aïn Moussa où se situent les sites de Mara et Elim.
Déjeuner au restaurant.
Continuation par la basse vallée du Wadi Gharandal : évocation de la manne.
Traversée du Wadi Feiran.
Célébration dans le petit couvent des Sœurs orthodoxes du Wadi Feiran.
Puis, continuation vers le monastère Sainte-Catherine, au cœur du massif du Sinaï. Cet ordre monastique, situé à 1 750m d'altitude, fut fondé au IVe siècle par l'impératrice byzantine Hélène. Elle y fit construire une petite chapelle à côté du site où s'élevait le buisson ardent d'où Dieu s'était adressé à Moïse. La chapelle est dédiée à Sainte Catherine la martyre légendaire d'Alexandrie.
Installation dans les chambres.
Dîner et nuit dans le Sinaï.
Dans la nuit, ascension du Djebel Moussa, le Mont Moïse, lieu proposé pour la Théophanie de l'Horeb. Atteinte du sommet au lever du jour avec lecture et méditation des textes de l’Alliance et la Nouvelle Alliance.
Temps de méditation et de recueillement au sommet.
Retour à l’hébergement pour le petit-déjeuner.
Visite du monastère Sainte-Catherine : la basilique, le musée des icônes, le puits de Jéthro et le « Buisson Ardent ».
Puis, départ vers Ras Zafarana, petit port du Golfe de Suez, en passant par Suez.
Déjeuner en cours de route.
Messe en plein air.
Dîner et nuit à Ein Sokhna.
Tôt le matin départ pour découvrir les monastères du désert : Monastère Saint Antoine : perdu dans l’environnement aride et rocheux du désert Oriental, ce vaste ensemble fortifié, remontant aux débuts de la tradition monastique, a été construit au IVe siècle par les disciples de saint Antoine au pied du Gebelal –Galala al Qibliya. Il s’agit du plus grand des monastères coptes.
Messe à la maison St Paul à Zafarana.
Déjeuner en cours de journée.
Visite du Monastère Saint Paul l’Ermite perché sur les rochers avec l’Eglise Saint Paul qui se dresse sur l’emplacement de la grotte, où, au IVe siècle, Paul (de Thèbes) vécut pendant 90 ans après avoir fondé le monastère en hommage à Saint Paul l’apôtre.
Route vers Le Caire.
Dîner et nuit au Caire.
Visite du vieux Caire : le quartier Copte au cœur même de la communauté chrétienne d’Egypte. C’est le quartier le plus ancien du Caire contemporain situé entre les murs de la Forteresse Romaine de Babylone.
Découverte de l’église Saint Serge, fondée au IVe siècle et qui serait –paraît-il – construit à l’un des endroits où la Sainte Famille aurait fait une halte après avoir fui le roi Hérode ; puis visite de l’Eglise suspendue Al-Kanîsah al-Mu'allaqah), copte orthodoxe, positionnée sur les vestiges du fort romain de Babylone. Dédiée à la Vierge Marie, c’est le plus beau et sans doute le plus ancien lieu de culte du Caire, du IVe siècle (en restauration de 1998 à 2014), avec ses piliers soutenant l’ambon, représentant le Christ et les Apôtres, et ses 110 icônes.
Puis de l’église orthodoxe Saint Georges. Rattachée au monastère de St Georges, elle est établie sur l’une des anciennes tours romaines de la forteresse de Babylone, il s’agit de la seule église ronde en Égypte. Elle fut érigée en mémoire d’un des saints les plus populaires en Orient, exécuté en 303 pour avoir refusé de sacrifier à l’empereur Dioclétien. Architecture, peintures, icônes, tout parle de celui qui, terrassant le dragon, symbole du mal, a inspiré le nom de l'église. L’intérieur est somptueux et coloré.
Visite de la synagogue de Ben Ezra, la plus ancienne d’Égypte, fondé en 882, avec son architecture chrétienne, ses arabesques islamiques et ses ornements juifs. La Tradition y fait mémoire de l’endroit où la fille de Pharaon a trouvé Moïse parmi les roseaux (Exode 2,5s). Cette synagogue est aussi célèbre par sa Genizah, salle attenante destinée à recevoir les manuscrits de la Loi devenus inutilisables par l'usure de l'âge ou la manipulation cultuelle. Par un extrême hasard, on y découvrit, en 1896, un lot unique de manuscrits bibliques dont certains remontant au VIIe siècle : poèmes liturgiques, écrits privés, mais surtout fragments de livres bibliques, découverte très fructueuse pour mieux comprendre la transmission des textes bibliques à travers les siècles. Le lien à Moïse nous permet de rappeler que, parmi les évangiles canoniques dans le Nouveau Testament, seul celui de Matthieu (2, 13-23) fait allusion à la fuite en Égypte de la Sainte Famille, faisant le parallèle entre Pharaon chassant Moïse et le peuple dans le désert pour les faire périr comme Hérode provoquant la fuite de Jésus et de ses parents en Égypte.
Messe à la Cathédrale Catholique Copte ou au Collège jésuite de la Sainte Famille.
Déjeuner.
Dans l’après-midi, nous nous dirigerons vers l’Eglise de la Vierge Marie, à Maadi, au bord du Nil. Les traditions coptes anciennes indiquent qu’à cet endroit, Joseph, grâce à l’or, l’encens et la myrrhe offerts par les Mages, aurait fait embarquer sa famille pour remonter le fleuve en felouque vers la Haute Egypte.
Rencontre avec le Père Rafic GREICHE, porte-parole de l’Eglise Copte Catholique.
Porte-parole de l’Eglise Copte Catholique, cet homme très engagé est également membre de la « Maison de la Famille » depuis ses origines en 2011. Après le bombardement d’une église copte le 1er janvier 2011 à Alexandrie, des personnalités politiques et religieuses musulmanes et chrétiennes dont le pape copte, ont lancé un groupe de travail sur la convivialité entre chrétiens et musulmans. Huit commissions travaillent depuis sur les sujets sensibles comme les médias ou l’éducation (choix des livres scolaires, harmonisation de l’enseignement des faits historiques, lutte contre la discrimination). Le Père Rafic préside la commission sur le sectarisme. Les fruits de cette « Maison de la famille » sont nombreux et perdurent. Chaque année durant trois ou quatre jours, imams et prêtres d’un même quartier se réunissent sur les bancs de l’école pour une réflexion commune sur les sujets sensibles. Sur le terrain, il n’est pas rare de voir les musulmans du quartier protéger les églises coptes. C’est tout naturellement que le père Rafic a été appelé au lendemain de la révolution du 30 juin 2013, à participer à la Commission des 50 pour travailler sur la rédaction de la nouvelle Constitution.
Retour à l’hôtel.
Dîner et nuit au Caire.
Le matin, visite du Quartier de El Matarya, autre lieu qui fait mémoire du passage de la Sainte-Famille. Depuis le IIe s., l’évangile gnostique de Thomas mentionne ici le passage de la Sainte Famille. « L’arbre de Marie », qui aurait protégé la Sainte Famille du soleil, en perpétue la mémoire. Une grotte, inaugurée en 2018, au-dessous de la plus grande église dédiée à la Sainte Famille (Kanīsat al-al-‘Ā’ila muqaddasa), bâtie par les jésuites en 1891.
Déjeuner.
L’après-midi, départ pour le quartier de Mokkatam, au sud du Caire. Visite du monastère Saint Simon, situé sous les carrières de Mokkatam, au sud du Caire et les ateliers de l’Association APE (Association for the protection of the Environnement). Découverte des œuvres des Chiffonniers du Caire.
Rencontre avec sœur Sara, Supérieure des Filles de Marie de Béni-Souef (copte orthodoxe), qui a succédé à Sr Emmanuelle dans le bidonville de Mokkatam, ou avec des religieuses de sa congrégation, ou avec Mgr Abanoub, qui œuvre en faveur des chiffonniers.
Messe dans une paroisse copte catholique.
Dîner et nuit au Caire.
Transfert à l’aéroport du Caire.
Convocation à l’aéroport du Caire
Décollage du Caire à destination de Paris Roissy CDG.
Petit-déjeuner servi à bord.
Arrivée à Paris Roissy CDG.
Récupération des bagages.
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