Circuit Pèlerinage en Espagne : Loyola, Pampelune, Saragosse, Montserrat et Barcelone avec le Diocèse de Nice
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Sur demande
Décollage de Nice à destination de Bilbao avec une escale à Barcelone.
Accueil par votre chauffeur.
Départ vers Loyola.
Messe d’ouverture au sanctuaire de Loyola.
Installation, dîner et nuit à Loyola.
Alité durant un an, « au fil des jours et de ses lectures, Iñigo sent son esprit et son cœur se tourner progressivement vers les choses de Dieu. Poussé par un profond désir de pénitence, il prend une décision, irrévocable : il se dépouillera de tous ses biens… Il vivra la « vraie vie », la vie des saints, toute de piété, d’humilité et de foi. Et pour ce faire, il entend dès que possible " aller nu-pieds à Jérusalem, ne manger que des herbes, faire toutes les autres austérités qu’il voyait avoir été faites par les saints, non seulement il était consolé quand il se trouvait dans de telles pensées, mais encore, après les avoir laissées, il restait content et allègre" » (in Iñigo, chemin faisant, Philippe Lemonnier, Albin Michel, 2019, pp. 18-19).
Vers Jérusalem, de Loyola à Manrèse… Dans les pas du Pèlerin, nous découvrons le sanctuaire de Loyola, commune d’Azpeitia, qui fait partie d’un ensemble architectural plus vaste comprenant bâtiments, bibliothèque, jardins. Son dôme, du XVIIe siècle, s’élève à 65 m de hauteur, fut conçu par l’italien Carlo Maria Fontana (1638-1714), disciple du Bernin. L’ensemble fut réalisé par des architectes basques, entre 1689 et 1738, autour de la Casa Torre de la famille de Loyola, forteresse médiévale du XIVe siècle, noyau de la mémoire de ce site. Ici, nous nous rappelons tout à la fois les années d’enfance d’Ignace, né en 1491, et le temps de sa conversion, en 1521, au cours de la période de convalescence qui suivit sa grave blessure à la jambe par un boulet de canon à la suite du siège de Pampelune, l’ouvrant à un destin unique au service de Dieu et de ses frères.
Matinée au sanctuaire de Loyola. Visite du parc, avec la statue d’Ignace, puis du sanctuaire et de la Casa Torre, dans laquelle se trouve la « chapelle de la conversion ».
Déjeuner à Azpeitia.
« Une nuit qu’il ne dormait pas, il vit clairement une image de Notre-Dame avec le Saint Enfant Jésus. À cette vue, il reçut pendant un espace de temps notable une extrême consolation. Il en garda une telle nausée de toute sa vie passée, spécialement des choses de la chair, qu’il lui semblait qu’on avait effacé de son âme toutes les images qui y étaient jusque-là gravées » (Récit du Pèlerin, 10).
« Il partit donc monté sur une mule. Un autre de ses frères voulut l’accompagner jusqu’à Oñate. En chemin, il persuada ce dernier de faire avec lui une veillée à Notre-Dame de Aránzazu ; il y fit oraison pour obtenir de nouvelles forces pour son voyage » (Récit du Pèlerin, 13).
Départ vers le sanctuaire d’Arantzazu, dans le Parc naturel d’Aizkorri-Aratz.
Marche priante (50 mn) avant d’arriver au sanctuaire.
En 1468, à moins de 2 jours de marches de Loyola, 23 ans avant la naissance d’Ignace, un jeune berger rassemblait en ce lieu son troupeau quand il entendit une cloche sonner. S’approchant d’un buisson d’épines (ou d’aubépines), il y trouva une petite statuette de pierre au profil gothique. Selon la tradition, il se serait demandé : « Arantzan zu ? » (Dans les épines, toi ? ). En 1522, sur son chemin de pèlerin vers Jérusalem, Ignace voulut s’arrêter ici, dans ce lieu où Notre-Dame est honorée, pour faire oraison, rappel pour lui de l’expérience spirituelle vécue à Loyola, à la suite de laquelle il renonça à sa vie passée pour « une plus grande gloire de Dieu » en imitant les saints.
Visite du Sanctuaire.
Messe au Sanctuaire.
Continuation vers Vitoria-Gasteiz.
Dîner et nuit à Vitoria-Gasteiz.
« La spiritualité ignatienne nous met au défi de rencontrer Dieu en toutes choses, témoignant de la joie de l'Évangile. Nous sortons dans le monde en étant contemplatifs dans l’action, discernant le désir de Dieu pour nos vies ici, maintenant, et agissant sur l'invitation de Dieu. Nous sommes des femmes et des hommes pour et avec les autres, écoutant à la fois le cri de la terre et le cri des pauvres – et y répondant. Et nous faisons tout pour la plus grande gloire de Dieu »
Petit-déjeuner.
Découverte de la ville de Vitoria-Gasteiz, capitale de la province d’Alava et de la Communauté autonome basque. Ville au riche passé militaire, culturel, commercial, elle est le lieu idéal pour mettre en perspective les éléments de l’histoire religieuse de l’Espagne et de l’Europe à l’époque d’Ignace. En 1522, époque du début du pèlerinage d’Ignace, le cardinal Adrien Florensz, ancien précepteur de Charles Quint, originaire des Flandres, présent à l’époque en cette ville, deviendra le Pape Adrien VI, dernier pape non italien avant l’élection de Jean-Paul II en 1978.
Passage par la route des 4 tours : églises San Miguel, San Vicente, San Pedro et cathédrale Santa María.
Messe à la cathédrale ou proche de la cathédrale.
Déjeuner dans le centre de Vitoria-Gasteiz.
L’après-midi, départ vers Pampelune.
Arrêt à Laguardia, village fortifié (remparts du XIIIe siècle qui semble offrir une perspective intéressante de ce qu’était le monde à la fin du Moyen-Âge). On peut en particulier admirer l’église Santa María de los Reyes, avec son portail gothique (XIVe siècle), dont la décoration polychrome du XVIIe siècle demeure en parfait état de conservation.
Visite du portail de l’église Santa Maria de los Reyes : sur réservation.
Ici, le chemin d’Ignace croise le chemin vers St Jacques de Compostelle. Venu réclamer de l’argent nécessaire à son pèlerinage à Jérusalem, à Antoine Manrique de Lara, duc de Nájera, vice-roi de Navarre, pour lequel il avait combattu au siège de Pampelune en 1521 où il avait été sérieusement blessé à la jambe.
Une visite de l’église Nuestra Señora de la Asunción s’impose. Édifiée à partir de 1553, peu avant la mort d’Ignace, elle demeure un témoin éminent d’architecture Renaissance propre à cette zone de la Rioja, avec ses trois nefs et ses voûtes à croisée d’ogives, sans parler du magnifique retable baroque de Fernando de la Peña réalisé à la fin du XVIIe siècle.
Puis, route vers Pampelune.
Installation, dîner et nuit à Pampelune.
« A Pampelune, il y a 500 ans, tous les rêves mondains d’Ignace volèrent en éclat en un instant. Le boulet de canon qui le blessa changea le cours de sa vie, et le cours du monde. Les choses petites en apparence peuvent être importantes. Ce boulet de canon signifie aussi qu’Ignace n’accomplit pas les rêves qu’il avait pour sa vie. Mais, Dieu avait un rêve plus grand pour lui. Le rêve de Dieu pour Ignace n’était pas centré sur Ignace. Il s’agissait d’aider les âmes. C’était un rêve de rédemption, un rêve de sortie dans le monde entier, accompagné par Jésus, humble et pauvre »
(Pape François, Message participants Journée mondiale de prière « Pèlerins avec Ignace », 23 mai 2021)
Petit-déjeuner.
Aujourd’hui, nous découvrons Pampelune (Iruña en basque), capitale de la communauté autonome de la Navarre, fondée en 74 av. J.-C. par Pompée, duquel elle tire son nom. Les Wisigoths (en 448) puis les Maures (en 758) l’ont occupée, mais elle est redevenue basque en 750. En 778, Charlemagne détruit les remparts de Pampelune. La Chanson de Roland raconte l’épisode tragique du massacre de l’arrière-garde de l’armée de Charlemagne par les Vascons à son retour en France.
Messe à l’église Saint Ignace ou dans l’église San Nicolás, qui la jouxte.
Nous passerons le reste de la matinée à Pampelune.
Nous découvrirons la Plaza del Castillo, la cathédrale Santa María la Real (XIVe-XVe siècle), avec son cloître (1472) considéré comme l’un des plus beaux d’Europe.
En fin de matinée, départ vers Saragosse.
Déjeuner en cours de route.
Saragosse, cinquième ville de l’Espagne (600.000 habitants), mérite une halte. Située sur la rivière Èbre, à égale distance de Madrid et de Barcelone (300 kms), ses premiers vestiges remontent au VIIe siècle av. J.-C. Son nom est lié à l’époque romaine, où elle devint une colonie nommée Caesaraugusta en l’honneur de l’empereur César Auguste.
Ibériques, romains, juifs, musulmans, chrétiens. Cette ville aux « quatre cultures » comme on l’appelle fut en particulier arabo-musulmane de 714 à 1118.
Puis, nous découvrirons la Cathédrale-Basilique Notre-Dame du Pilar (pilier), sur le bord de l’Èbre, dont le raffinement laisserait presque oublier le gigantisme (130 mètres de long, pour 67m de large).
Si le temps le permet, temps libre.
Dîner et hébergement à Saragosse.
« Il reprit sa route vers Montserrat, rêvant comme toujours aux exploits qu’il aurait à accomplir pour l’amour de Dieu. Et comme il avait l’esprit rempli des histoires d’Amadis de Gaule et d’autres livres du même genre, l’idée lui vint de les imiter. C’est ainsi qu’il résolut de faire une veillée d’armes, toute une nuit, tantôt debout, tantôt à genoux devant l’autel de Notre-Dame de Montserrat, où il avait décidé d’abandonner ses habits pour revêtir les armes du Christ » (Récit du Pèlerin, 17).
Dans le cadre magnifique du Parc naturel éponyme, la montagne de Montserrat (étym. « mont scié ») écharpe le ciel, abritant à 1250 m d’altitude un monastère bénédictin, auquel est attenant le sanctuaire de Santa María, haut lieu de pèlerinage depuis le Moyen-Âge, qui nous accueille ce matin à la suite d’Ignace. Au IXe siècle, on raconte que la Vierge Marie est apparue à un berger dans une grotte, appelée depuis la Santa Cova. Sur son chemin vers Jérusalem, Ignace s’arrêta ici pour faire retraite durant trois jours, durant lesquels il écrivit une confession générale. Devant la Vierge noire, vénérée en ce lieu sous le vocable de La Moreneta (la Noiraude), il se dépouilla de son ancienne vie, déposant son épée et son poignard, prenant l’habit de pèlerin (bâton, tunique de toile) et donnant ses vêtements à un pauvre. Peu à peu, le bellator et l’hidalgo laissent place au pèlerin, au compagnon du Christ lancé dans l’aventure de la foi. Aujourd’hui, notre chemin croise le sien dans cette page si significative de sa vie.
Petit-déjeuner panier repas.
Départ de Saragosse de bonne heure.
Messe à l’abbaye de Montserrat.
Chant du Salve Regina et du Virolai (Hymne à ND de Montserrat) par la maîtrise « Escolania » de Montserrat.
Déjeuner à Montserrat.
Descente vers la chapelle de la Santa Cova, grotte où la tradition situe l’apparition de la Vierge Marie, en empruntant le funiculaire.
Possibilité de monter sur le massif pour admirer le panorama en empruntant le funiculaire de San Joan.
Temps libre en fin de journée sur le site.
Puis, transfert vers Manrèse.
Le Pont Vell, édifié au XIVe siècle sur un pont roman du XIIe siècle, détruit en 1939 (guerre civile) reconstruit en 1960, traverse la rivière Cardener à l’entrée de la ville et rejoint l’ancien chemin qui, passant par Castellgalí, menait à Montserrat. Ignace de Loyola emprunta souvent ce pont. Huit arches de plein centre, voûtées. Avec la cathédrale de La Seu et la grotte d’Ignace, il dessine la silhouette de Manrèse.
Installation à l’hébergement.
Dîner et nuit à Manrèse.
« Chercher et trouver Dieu en toutes choses »
« À la rivière Cardoner, près de Manresa, Ignace vit une illumination. Il perçoit de l’intérieur comment Dieu travaille en toute chose en vue du Royaume, et comment tous les biens et tous les dons descendent d’en haut. Don immense ! Ignace tourne son regard vers le haut et comprend comment la Trinité ne cesse de créer le monde et de l’habiter, dans le Corps du Christ offert en partage en toute eucharistie. En Jésus, Dieu a pris corps dans notre humanité et voici Ignace amené à entrer dans le mouvement d’offrande que le Christ fait de sa vie. Ignace est saisi dans ce mouvement qui descend de Dieu vers le monde. Comment servir, avec le Christ, dans le monde ? Comment se mettre au service de la relation de Dieu au monde, qu’il aime et veut sauver ? Même Jérusalem et la Terre sainte, le grand et unique but de sa marche, se révèlent une impasse. Alors la question « Quid agendum ? Que faire ? », qui le travaillait depuis les jours de Loyola, trouve enfin une réponse définitive : « aider les âmes ». Paul Le Gavre sj, Directeur du Centre spirituel jésuite de Manrèse, Clamart.
Petit-déjeuner.
Manrèse (mars 1522 – avril 1523). Dans le désir toujours vif de partir en Terre Sainte, Ignace quitte Montserrat pour Barcelone mais bifurque vers Manrèse pour faire une « brève » pause … Il y restera toute une année, faite d’aumônes, d’oraison (7h par jour à genoux), de solitude, de pénitence, de rumination de la Parole de Dieu, écrivant dans « son livre » son expérience spirituelle sous forme de méditations et de contemplation de la vie du Christ, pour aider les âmes à ordonner leur vie.
La ville regorge de souvenirs historiques du séjour d’Ignace, souvent relatés dans le cadre de son procès canonisation. L’itinéraire proposé à fait l’objet d’un choix.
Nous commencerons notre visite par l’Espace Manrèse 1522 (Espai Manresa 1522, La Ciutat d’Ignasi), destinée à nous connaître la ville de Manrèse à l’époque où Ignace y a séjourné de mars 1522 à février 1523.
Puis, nous nous dirigerons vers la chapelle de Saint Ignace Malade (Capella de San Ignasi malalt), édifiée sur le lieu de la maison d’habitation d’une famille qui accueillit Ignace lorsqu’à plusieurs reprises, il tomba malade.
Nous serons alors tout proche de la Basilique Sainte Marie de La Seu, principal édifice religieux de Manrèse, dont la construction, commencée en 1328, se termina une trentaine d’année avant l’arrivée d’Ignace.
Puis, nous irons à la chapelle de Sant Ignasi Malalt, à la basilique de la Seu, à la rue médiévale du Balç, à la chapelle du Pou de la Gallina, à l'ancien collège de Saint-Ignace, à la grotte de Saint-Ignace et, enfin, au centre d'interprétation de Manresa 1522 : la ville d'Ignace, situé dans l'auditorium de Manresa.
Le Sanctuaire de la Grotte de Saint Ignace (Cova Sant Ignasi). Le sanctuaire actuel est situé sur une grotte dans laquelle, selon la tradition, Ignace aimait à se retirer pour méditer et mettre par écrit ses Exercices.
L’église du Carme. L’édifice actuel n’est qu’une pâle reconstruction inachevée de la magnifique église gothique du XIVe siècle détruite durant la Guerre civile en 1936. Le procès de canonisation d’Ignace signe qu’il venait tous les jours prier dans cette église, peut-être en raison du « miracle de la Llum » (miracle de la lumière) qui s’y était produit en 1345.
Déjeuner au centre-ville de Manrèse.
Messe à la chapelle de l’Extase (Capella del Rapte).
Au XIIIe siècle, c’était une chapelle gothique adossée à l’hôpital de Santa Lucia. Ignace logeait dans cet hôpital. Dans son procès de canonisation, on raconte qu’un soir, pendant la prière qui partageait avec d’autres pèlerins et malades, Saint Ignace tomba inconscient et resta immobile dans cette chapelle, pendant 8 jours et 8 nuits. Ce fait est populairement connu sous le nom du “Rapte de Sant Ignasi” (l’Extase de Saint Ignace). La chapelle fut rebaptisée « Capella del Rapte », chapelle de l’Extase et une taille en bois rappelle cet épisode. La chapelle fut détruite durant la Guerre civile de 1936 et reconstruite en style néo-gothique.
Puis, route vers Barcelone.
Dîner et nuit à Barcelone.
Messe en la Basilique de la Sagrada Familia.
Visite intérieure de la Basilique Sagrada Familia, chef d’œuvre posthume d’Antoni Gaudi, qui est devenu l’emblème de Barcelone.
Débutée en 1882, sa construction se poursuit toujours. Seule la façade de la Nativité et ses quatre tours élancées sont aujourd’hui définitivement achevées.
Désormais couronnée d’une statue, la construction de la dernière tour dédiées aux évangélistes vient de s’achever après 140 ans de travaux.
Déjeuner.
L’après-midi, découverte panoramique afin d’avoir une vue d’ensemble de cette magnifique ville : la vieille ville – qui est l’un des centres médiévaux les plus étendus d’Europe, l’Eixample – dont l’expansion se traduit par un plan en damier très sensible, le quartier de Montjuic qui s’élève au sud de la ville, au-dessus du port commercial et qui offre à Barcelone son plus vaste parc de loisirs doté de superbes équipements sportifs depuis les Jeux Olympiques de 1992.
En fin d’après-midi, transfert vers l’aéroport de Barcelone.
Décollage de Barcelone à destination de Nice.